Monaco 100 francs or
La Monaco 100 francs est la pièce la plus répandue et représentative des pièces frappées par la principauté. Une pièce royale de très beau format possédant un cachet numismatique incomparable.
Sommaire
Les caractéristiques de la Monaco 100 francs or
Avant de bâtir sa forteresse en haut du célèbre « Rocher » en 1215, Monaco subit l’assaut de nombreux pays, jusqu’à ce que le Génois François de Grimaldi s’en empare en 1297. Il faut attendre 1341 pour honorer Charles 1er Grimaldi, le premier seigneur de Monaco. En 1641, le traité de Péronne autorise tous les droits au Prince de Monaco, y compris celui de battre monnaie.
C’est en 1814, après la chute de Napoléon 1er, que Monaco recouvre son indépendance, alors qu’elle était annexée à la France depuis 1793. Depuis Louis XIII, le système monétaire monégasque est aligné sur celui de la France.
Malgré sa superficie minuscule, la principauté de Monaco a frappé un nombre de pièces remarquable, toutes proportions gardées. La plupart des pièces d’or officielles ont été frappées par la principauté de Monaco de 1878 à 1904. A partir de 1943, la Monnaie de Paris frappe pour Monaco des pièces commémoratives en or avec différentes valeurs nominales (de 200, 1000, 2000 à 3000 francs et en euros depuis 2002), mais leur tirage reste confidentiel. Les pièces de 20 et de 100 francs Monaco frappées sous le système décimal (de 1878 à 1904) sont les plus représentatives et sont la copie conforme de ce qui se faisait en France avec le Napoléon.
- Monaco 20 francs : 6,45 g
- Monaco 100 francs : 32,26 g (soit plus d’une once troy)
Elles faisaient d’ailleurs partie de l’Union Latine, une union monétaire basée sur l’or regroupant les pièces frappées entre 1865 et 1927 par plusieurs pays dont la France, l’Autriche, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie, Monaco, la Roumanie, la Russie, la Sardaigne et la Serbie. La taille et le poids de ces pièces sont identiques aux Napoléons français dont elles se sont inspirées dans le cadre de la Convention de Paris en 1865. Avec un alliage robuste de 900.000 ‰, la Monaco était conçue pour résister aux manipulations exigées par un commerce intense.
Pour les plus emblématiques des pièces en or Monaco, l’avers est constitué du portrait de profil droit du monarque :
- Le Prince Charles III (graveur : François Ponscarme, millésime 1882/1886)
- Le Prince Albert I (graveur : Oscar Roty, millésime 1891/1904).
Le revers est gravé aux armoiries du royaume de Monaco. L’écu de la maison Grimaldi est empli de losanges, gardé par deux moines franciscains armés de part et d’autre. Ceux-ci portent l’épée en référence au subterfuge grâce auquel Rainier 1er put s’émanciper de la domination génoise en 1297. La scène est surplombée d’une couronne royale et ceinte d’un drapé. Sur la titulature de la pièce est inscrite la valeur (20, 100…) à gauche et le nom de la monnaie (FRANCS) à droite. En bas figure le millésime, entouré du poinçon et de la marque de l’atelier fondeur.
Les principaux atouts de la Monaco 100 francs or
La faiblesse de ses tirages, sans en faire une pièce rare, en font une pièce à caractère numismatique. C’est une pièce d’intérêt pour les collectionneurs qui souhaitent également faire un bon placement.
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