En 5 ans, l’once d’or a gagné près de 700 €. On comprend donc pourquoi les investisseurs apprécient ce métal précieux, en particulier en temps de crise. Cette valeur refuge permet de diversifier son portefeuille et de sécuriser une partie de son patrimoine face aux incertitudes économiques et à l’instabilité géopolitique.
Du côté des particuliers, l’or représente une aubaine pour ceux qui possèdent des objets contenant du métal jaune. Ils peuvent envisager de le récupérer pour le vendre et bénéficier d’une entrée d’argent ponctuelle. Où trouver ces filons ? Dans cet article, nous vous donnons quelques pistes à explorer !
Les appareils électroniques : une mine d’or à portée de main ?
Smartphones, ordinateurs, tablettes, télévisions… Ne jetez pas vos appareils électroniques vieillissants, car ils peuvent valoir de l’or !
D’après l’ADEME (Agence de la transition écologique), des millions de mobiles inutilisés sont stockés dans nos placards et ne sont pas recyclés. Pourtant, il y aurait 100 fois plus d’or dans une tonne de téléphones que dans la même quantité de minerais d’or.
Selon les chiffres du CNRS, une tonne de cartes électroniques contiendrait 1 kg d’or, 5 kg d’argent, 250 kg de cuivre et 9 kg de tantale. D’autres métaux comme le palladium, le nickel, le cobalt et l’étain sont aussi présents.
Processeurs, cartes mères, connecteurs ou circuits imprimés, pourquoi les industriels emploient-ils l’or pour concevoir les composants électroniques ? Le métal jaune est à la fois simple d’utilisation et idéal pour les soudures grâce à ses propriétés exceptionnelles.
- conductivité électronique et thermique ;
- inoxydabilité, il ne se dégrade pas avec le temps ;
- résistance aux acides ;
- élasticité, on dit aussi que l’or est ductile (il s’étire sans se séparer).
Concrètement, combien d’or allez-vous trouver dans vos appareils électroniques ? La quantité d’or par objet reste peu élevée. Dans un ordinateur portable, par exemple, il y aurait un gramme d’or. En revanche, à grande échelle, le recyclage de ce métal précieux représente une activité plus rentable que l’extraction minière.
Extraire l’or des composants électroniques : comment faire ?
La méthode traditionnelle d’extraction de l’or des appareils électroniques est complexe et dangereuse. Elle suppose d’identifier et de récupérer tous les composants concernés, puis d’utiliser un produit hautement corrosif et toxique : l’eau de régale. Aussi appelée eau royale, il s’agit d’un concentré d’acide chlorhydrique et d’acide nitrique, capable de dissoudre des métaux résistants comme le platine ou l’or.
Il est donc conseillé de faire appel à une entreprise spécialisée dans ce type de recyclage. Les projets pour une extraction « propre » fleurissent à travers le monde, car l’enjeu est de taille si l’on souhaite préserver les ressources naturelles et l’environnement.
Le graphène, par exemple, fait l’objet d’études scientifiques. Ce matériau permettrait de capter l’or pur de n’importe quelle solution contenant des traces du métal jaune, par électrochimie.
Les autres objets qui contiennent de l’or à récupérer
L’or ne se trouve pas seulement dans les composants électroniques. Le secteur de la joaillerie est le premier consommateur du métal doré et beaucoup de Français possèdent d’anciens bijoux dont ils ne se servent plus.
Colliers, bracelets, bagues, chevalières, montres ou boucles d’oreilles… si vous notez la présence d’un poinçon, c’est que votre précieux contient de l’or. Pour connaître sa valeur, il faut déterminer le niveau de pureté de votre objet. Celui-ci se mesure en carat : un bijou de 24 carats est considéré comme pur à 99,5 % alors qu’un autre de 9 carats affiche une pureté de 37,5 %.
Le saviez-vous ? Soucieux de l’impact environnemental des métaux précieux, AuCOFFRE vous propose de racheter vos anciens bijoux en or grâce à son offre OZE, Or zéro Empreinte. Fini les étapes d’affinage et de fonte, AuCOFFRE trie et valorise vos bijoux pour les conditionner en lots de 500 g d’or pur et les stocker en ports francs de Genève. De plus, toute transaction inférieure à 5 000 € est exonérée de taxe. |
Autres biens en or convoités, les pièces de monnaie possèdent leur propre cours. On peut citer notamment les Napoléons ou les Francs suisses. Pour estimer leur valeur, plusieurs critères entrent en jeu :
- l’état de conservation ;
- le millésime ;
- la provenance (atelier où elles ont été frappées) ;
- le nombre d’exemplaires sur le marché ;
- leur popularité.
Outre ces deux grands classiques, d’autres objets du quotidien peuvent contenir de l’or.
- Les dispositifs dentaires : certaines prothèses sont fabriquées en métal précieux. Pensez à récupérer votre ancienne couronne avant de quitter votre dentiste ! Le pourcentage d’or dans l’alliage dentaire varie de 50 % à 90 %.
- Les effets personnels : briquet, stylo, lunettes, boutons de manchettes, boucle de ceinture, l’industrie du luxe n’hésite pas à utiliser l’or pour magnifier ses collections.
- Les objets décoratifs comme des miroirs ou des meubles dorés à l’or fin.
Pourquoi se ruer vers l’or sans sortir de chez soi ?
Prendre le temps d’examiner de plus près vos objets du quotidien peut se révéler à la fois lucratif et responsable.
Une richesse insoupçonnée
L’or est une valeur refuge qui se bonifie avec le temps. Le rapport de force entre l’offre et la demande favorise la croissance de son cours. En effet, la joaillerie et les différents secteurs industriels plébiscitent le métal jaune pour sa beauté et ses propriétés.
En parallèle, l’or se raréfie car les mines aurifères s’épuisent. La découverte de nouveaux gisements est complexe et coûteuse. Recycler l’or en circulation devient une nécessité pour satisfaire les besoins à l’échelle mondiale.
Un geste pour la planète
Cette quête au trésor dans nos placards ou nos greniers peut être considérée aussi comme un acte militant. L’impact social et environnemental de l’extraction de l’or est important. Cette activité génère de nombreux déchets, pollue l’air, contamine les eaux, assèche les sols et entraîne, dans certains pays, des atteintes aux droits de l’Homme.
Le recyclage est aujourd’hui une alternative responsable. D’autant plus qu’il existerait 44,48 millions de tonnes de déchets d’équipements électroniques et électriques (DEEE) dans le monde. À la clé, de l’or, mais aussi du cobalt ou du cuivre qui permettent aux différents pays de gagner en autonomie dans leur approvisionnement en métaux précieux.
Bonjour
A qui peut-on envoyer nos anciens matériels électroniques pour que les métaux qu’ils renferment soient récupérés?
Je vous remercie
Cordialement
Je voudrais avoir le processus d’extraction de l’or dans les petits appareils électronique. Travail d’un amateur.